Le bon sens en action
33 Je te remercie aussi, parce que ton bon sens m’a empêché de tuer quelqu’un et de me faire justice moi-même. 34 Le Dieu d’Israël m’a empêché de te faire du mal. Mais vraiment, je le jure, par le SEIGNEUR vivant, si tu n’étais pas venue aussi vite à ma rencontre, demain matin, au lever du soleil, aucun homme ne serait resté en vie dans la famille de Nabal. »
Il a fallu passer à l’atelier…
Le « bon sens » dont il est question est exprimé avec un nom qui signifie littéralement « goût ».
Par extension, comme si l’on « goûtait » une situation pour en savourer les subtilités, ce nom veut aussi dire « discernement », ici traduit par « bon sens ».
La manière de dire « venir vite » est courante, il n’y a pas plus à en tirer.
Finalement, méditons…
Abigaïl a été « sauvée » par deux réflexes :
Le premier a été de faire la bonne analyse de la situation.
Preuve de son expérience ? De sa sagesse, contrairement à son mari Nabal le fou ?
En tout cas elle discerne les tenants et les aboutissants de ce qui est en train de se passer.
Du coup, elle agit !
Elle aurait pu attendre, sachant qu’elle a raison, et profiter d’une occasion pour le faire savoir.
Mais elle ne garde pas pour elle ce qu’elle a discerné, et prend elle-même l’initiative d’agir.
Puissions-nous « goûter » les situations au point de savoir les interpréter avec sagesse.
Puissions-nous savoir quand il est nécessaire de nous hâter, et le faire… sans quoi, comme pour Abigaïl, ils pourrait qu’en fait des vies soient en jeu…
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