La persévérance finit toujours par payer !

« Dans ma première lecture de la Bible, j’avoue qu’il y avait bien des choses au-delà de ma compréhension ; certains passages m’ont étonné, même choqué. Je les remettais cependant à Dieu et je continuais à lire. À la deuxième et à la troisième lecture, à mesure que ma vue d’ensemble croissait, un bon nombre de ces difficultés disparaissaient ; chaque année, des idées auparavant incompréhensibles devenaient claires et lumineuses.

« Au bout de quelques lectures, je commençais à discerner une progression dans la révélation divine. J’ai pu suivre le développement de la pensée de Dieu depuis l’origine jusqu’à son dénouement à la fin des temps. J’ai tracé son plan à travers l’histoire des nations, du peuple d’Israël et de l’Église.

« Je découvrais un univers nouveau, le véritable royaume de Dieu. Je voyais à partir de l’optique de Dieu ; la Bible devenait un livre fantastique. J’avais l’impression de grimper sur une très haute montagne, chaque mois plus haut, d’où je saisissais une vue panoramique de tout le conseil de Dieu, du monde visible et de l’invisible. Tout tombait en perspective ; je voyais où menaient toutes les routes ; le fracas du monde semblait insignifiant ; les hommes avec leurs idéologies et leurs luttes paraissaient comme des fourmis en comparaison avec la grandeur de Dieu. Cette vision, toujours en développement, m’apportait une sérénité intérieure qui me permettait de « vivre » la présence de Dieu en plein milieu de mes occupations journalières les plus difficiles, même en temps de guerre et dans la douleur la plus atroce.

« Mieux encore, cette vue panoramique de toute la Parole de Dieu m’aidait à situer dans leur vrai contextes ses différents éléments. Les doctrines furent clarifiées par l’Écriture elle-même, les multiples aspects du péché furent relevés avec une netteté impitoyable, ma foi était travaillée et enrichie sans cesse, les mille beautés du Christ me sautaient aux yeux. Dieu coordonnait dans mon esprit un tas de vérités qui autrefois me paraissaient confuses ou même contradictoires. La vie et l’univers prenait des dimensions de plus en plus significatives.

« Pour rien au monde je ne voudrais, mon frère, ma sœur, que tu te prives d’une bénédiction semblable. Si j’insiste beaucoup sur ces choses, c’est parce que j’en connais la valeur. Je n’ai jamais rencontré une personne ayant regretté d’avoir cherché Dieu et lu la Bible de cette manière. »