Rester collé au Seigneur pour une vie tout en finesse

par | 30 Déc 2020 | Ancien Testament, Fruit, Ps 137, Psaumes | 0 commentaires

5 Jérusalem, si je t’oublie,
que ma main droite m’oublie !
6 Si je ne pense plus à toi,
si Jérusalem n’est pas tout mon bonheur,
que ma langue reste collée dans ma bouche !

Psaume 137.5-6 (PDV)

Il a fallu passer à l’atelier…

Une réflexion

« … que ma main droite m’oublie ! … que ma langue reste collée dans ma bouche ! »

Que se passe-t-il si je N’oublie PAS Jérusalem ???

Deux recherches

1) Y a-t-il d’autres textes où la langue (לָשׁוֹ) est associée au verbe coller (דבק) ?

Oui, dans un seul autre verset :

Lam 4:4 La langue du nourrisson s’attache à son palais, Desséchée par la soif; Les enfants demandent du pain, Et personne ne leur en donne.

Ce texte se situe dans le même contexte que notre Psaume : Jérusalem est loin, perdue.

Le palais (le même mot veut dire langue et palais) est le siège (ou l’un des sièges) de la perception du goût, du bon ou du mauvais.

Le psalmiste est probablement en train de dire qu’il ne veut plus rien ressentir s’il oublie Jérusalem.

2) Que signifie « oublier » dans ce contexte ?

Il faut aller voir dans le dictionnaire.

Finalement, méditons…

Les choses sont claires : si Jérusalem est oubliée, plus aucune aide à attendre (la main droite m’oublie), plus aucune sensation à espérer (la langue est collée au palais).

A contrario, le fait de rechercher le Seigneur et de prendre soin de ses affaires est la voie royale pour obtenir aide et subtilité, soutien et discernement.

Puissions-nous cultiver notre amour du Seigneur, pour vivre de façon complète, complexe et, surtout, harmonieuse, tout en subtilité.

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

« J’aime celui qui est cohérent »

Dieu déteste, Dieu approuve… qui exactement ?

C’est écrit…

Modifier un texte, une tentation qui nous empêche de découvrir qui est Jésus.

Sondé et éprouvé pour vivre vraiment

Dieu me connaît de façon parfaite et concrètement réelle. Et je le connais. Je peux alors vivre vraiment.

Le bon sens en action

Comprendre une situation n’est pas suffisant si on a le sens des responsabilités.

Paroles, paroles…

Et si nos paroles avaient bien plus de poids qu’imaginé ?!?

Retour en haut